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Messaggio del Presidente dell’Aje per la Giornata mondiale della libertà di stampa

 

L’impunité demeure, pendant que les journalistes meurent

de Fernando de Valenzuela

 

Il s’agit du titre choisit par l’Institut International de Presse (IPI), pour la présentation de son rapport annuel correspondant a l’année 2004, qui est arrivé ce matin à mon bureau.

En 2004, prévient le rapport de l’IPI, ont étés assassinés 74 journalistes dans le monde entier. Et tout ces assassinats présentent un trait commun: le manque de volonté ou l’incapacité des autorités responsables de l’investigation et de la persécution des assassins.

Peu après, l’après midi de ce lundi 11 avril, je reçoit un courrier électronique de l’Association Mondiale de Journaux (WAN), qui, avec la même intention, propose de  dédier le jour International pour la Liberté de presse, qui aura lieu le prochain 3 de mai, au thème de l’impunité.

“Imagine the unthinkable: Having to pay with your life for an article you wrote, a photo you took. Because it offended someone, because it touched a sensitive subject.

Imagine that the person who killed you-who shot you in the head, who stabbed you to death, who threw a bomb into your office-  walks free for the rest of his life. While your family, your friends and your colleagues never get a chance to get on with their lives, having to live with the fact that your murderer was never really caught. This is the reality for hundreds of journalists that have been killed over the last ten years” dit le message de la WAN.

Ce même sujet fut une des préoccupations centrales du Congrès de la Société  Interaméricaine de Presse (SIP) qui eut lieu récemment à Panama, et la conclusion de longues journées dédiés à l’analyse de l’évolution des libertés d’expression dans ce continent ont étés les mêmes: la culture de l’impunité est le plus grand risque qui met en danger notre vie et l’exercice de notre profession.

Le Conseil Directeur de l’Association de Journalistes Européens n’a pas encore ni les moyens ni les équipes nécessaires pour donner un apport significative à l’engagement que ces organisations et d’autres comme l’Unesco ou Amnistie Internationale sont en train de développer en faveur des libertés, de nôtres libertés. Tout ce qu’on peut faire en ce sens est peu, comme le démontre le fait que certains de ces assassinats se sont produits dans nôtres frontières: en Russie, en Belarus et en Ukraine. Nos moyens ne sont pas beaucoup, mais on peut collaborer avec ceux qui se sont dédiés à cette tâche pendant des années. Le désir  de nos collègues de la section britannique pour nous convaincre de faire ce 3  mai, le plus grand effort possible “to get as many organisations together as possible and to get as much publicity for the event as posible” est en tant que tel un bonne nouvelle. Il s’agit d’un premier pas dans le long chemin qu’on à encore à parcourir.

(Madrid, Avril 16, 2005)

 


 
 

 

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