Du figuratif au symbolisme surréealiste

 
 
 
 
 
 

 

Guglielmo Coladonato composant une œuvre sur son thème préféré, celui des Métamorphoses

Vue de l’atelier de Torrimpietra
 
Un coin de l’atelier de Coladonato 
avec un groupe d’œuvres
 
Exposition au Musée de Dioclétien de Lanciano, 1985 – De gauche à droite: le président de la Région des Abruzzes, le sénateur Germano De Cinque, Coladonato et Rosa Russo Jervolino
 
Rome 1975 – Exposition au Palais Braschi
 
Rome 1975 – Exposition au Palais Brancaccio – Coladonato avec le Professeur Bonanno et le Prince Brancaccio
 

Guglielmo Coladonato est né à Torricella Peligna, dans la province de Chieti, le 3 janvier 1933. Il vit et travaille à Aranova prés de Rome.

 

L’atmosphère de sa terre d’origine, les Abruzzes, « rudes et aimables», accompagne le développement artistique de ce « peintre à la fantaisie débordante, vif dans ses colorations et intéressant par le choix des sujets », comme le décrit l’Enciclopedia dell’Arte Italiana per il Mondo. Ajoutons que Coladonato préfère réaliser ses peintures à l’huile sur faésite (bois synthéthique), souvent sur la partie rugueuse, où il n’est pas possible de changer d’avis, entre autres parce qu’il considère que ce type de support est supérieur à la toile pour la conservation de l’œuvre et des couleurs.

Exposition à Borgo Valsugana 2002 – L’une des cinq 
salles de l’exposition de Coladonato
 
Le Maître dans son atelier devant ses couleurs
 

 Selon les critiques, la peinture de Coladonato se déploie du figuratif au symbolisme-surréaliste, son pinceau se fait parfois tendre, pour exprimer la grâce féminine, parfois bizarre comme s’il ciselait dans la couleur et dans la lumière des figures, des paysages, des natures mortes, pour réveiller le tourment intérieur et les contradictions de la vie même.

Son enfance a été gravement marquée par la souffrance : après la mort de sa mère, l’arrogance d’un père autoritaire le contraignit à faire l’enfant-berger dans la solitude de la colline de l’Irco, où il commença à sculpter ses premières pierres. Il vécut son adolescence en traversant les événements dramatiques de la deuxième guerre mondiale, la débandade, la perte d’un œil lors de l’explosion d’une grenade, jusqu’à l’accueil dans le Village des Enfants de Silvi Marina, et le début de la carrière de sculpteur.


Exposition au Palais Municipal de Raguse, 1978 – Coladonato avec le Préfet Franco MonacoC’est après la rencontre à Chieti des frères Tommaso, Giuseppe et Michele Cascella qu’il mit le cap sur la peinture : ils l’encouragèrent à fréquenter l’Institut d’Art local. Après ses études, le travail le conduit d’abord dans le Piémont, au Tribunal de Saluzzo, et en 1961 à la Cour d’Appel de Rome où il travaillera jusqu’en 1970. Il sait désormais que sa véritable vocation est la peinture, car dès 1967 il participe à des expositions collectives dans plusieurs villes d’Italie.


Depuis lors, Coladonato a présenté une centaine d’expositions personnelles dont certaines dans des lieux de grand prestige : Musée de Rome, Musée de la Science et de la Technique de Milan, Palais des Nations Unies de New York, et dans des galeries à Paris, Londres, Caracas, en Suisse, en Belgique, au Canada, en Australie : il moissonne les prix et les témoignages d’estime.* On trouve ses œuvres dans des musées et des collections privées de différents pays.


Parmi les admirateurs du talent de Coladonato on compte le grand peintre Salvador Dalí, qu’il rencontra en 1967 pendant des vacances en Espagne et qui prophétisa pour lui un avenir lumineux, et le célèbre écrivain abruzzais Ignazio Silone qui, en 1977, un an avant sa disparition, voulut connaître l’artiste et visiter son atelier sur la via Aurelia à Torrimpietra. Il le définit comme «un peintre de la réalité, débordant de feu, toujours à la recherche de moments pleins de pathos et d’humanité».
 

 

 

 

© - Guglielmo Coladonato - 2006